21 décembre, Steinbach, belles découvertes dans le brouillard

Brouillard à Mulhouse, brouillard à Steinbach, ce n’est que vers 15h30 du côté de Vieux-Thann que nous avons eu droit à une petite fenêtre de soleil. 29 participants se regroupent à 14h au départ du parking de la mairie de Steinbach. Parmi eux 4 petits-enfants en vacances égaient la troupe. Démarrage à bonne allure pour se réchauffer car la température ne dépasse pas 0°. Sur les dernières maisons du village, deux inscriptions insolites nous interpellent : ce sont des slogans de propagande allemande de décembre 1944 destinés à maintenir le moral des troupes devant l’approche des libérateurs alliés. Un peu plus loin, la mine du Donnerloch présente ses rochers et ses failles tourmentées et semi-inondées. 500m plus loin, à côté de la buvette du Silberthal, la mine St Nicolas attire la curiosité avec ses rails qui sortent de la galerie. Dans ce vallon du Silberthal (val d’argent) pas moins d’une centaine de mines ont ainsi existé du Moyen Age (1477) au début du 20e siècle. On y extrayait différents métaux (fer, plomb, argent, cuivre) dont le minerai (Erz en allemand) était convoyé vers les haut-fourneaux de Giromagny et Masevaux. Dans la montée qui suit en direction du Hirnelestein, plusieurs haldes (amas de roches extraites des mines) sont visibles. Arrivés au point culminant au Col de l'Amselkopf (550m), on sent que le soleil va percer le brouillard. Effectivement, dans la descente sur le versant vers Vieux-Thann, le ciel bleu nous accueille. Quel plaisir de retrouver la lumière ! Blotties au fond d’un vallon (justement appelé Brudertal = vallon des frères religieux), nous découvrons les ruines de l’ancien ermitage Marie-Madeleine. Merci Jacques le guide pour cette trouvaille. Puis nous passons au «Suppa Platzla » avant d’arriver au mignon oratoire d’Iffis, superbement décoré pour Noël par les habitants de Steinbach. Le soleil disparait et le froid se fait plus vif, mais nous sommes déjà aux portes de Steinbach. Dernier arrêt devant l’église où un panneau avec l’édifice en ruine nous rappelle qu’en 1914-18 le village situé tout près du front était très durement touché par l’artillerie allemande stationnée à Cernay alors que Steinbach était resté aux mains des Français. Voilà donc une balade montagnarde très instructive et revigorante qui se termine, à la satisfaction de tous, et avec des chaussures presque propres à cause du sol gelé. Grand merci à Jacques et à la prochaine.                                                       ad



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