Jeudi 10 juin : la Lauch
Un air lumineux empreint d’une douce fraîcheur matinale nous accueille à Linthal. Dany et Babette comptent 15 personnes au total. « On sera en forêt tout le long de la Lauch. On remontera le fond de vallée.» «  On part de la zone de chaînage à l’époque glorieuse où il y avait encore de la neige à Linthal ! » dit Babette. Le doux bruit de la rivière bien chargée nous accompagnera tout le long. Nous allons vers Dauvillers et empruntons un sentier qui n’est pas indiqué ni sur les cartes, ni sur Iphigénie ( GPS). Nous nous sentons une âme d’aventuriers. Nous passons près de Dauvillers dans une végétation luxuriante gorgée des pluies des jours précédents. Tout est d’un beau vert luisant. L’humidité est propice aux plantes. « Je propose un aller-retour au Huserschloss que personne ne connait. » dit Dany. Il participait à la défense de l’abbaye de Murbach. Il ne reste plus ni des murs ni des pierres taillées . Tout est envahi par la végétation. Nous cheminons dans une forêt mélangée. La pluie s’invite un peu. Le bruissement de l’eau se fait plus prenant : on arrive au chemin des Cascades. « Attention , ça glisse ! » L’aspérule croît avec bonheur. Ca monte ! C’est étroit ! Les cascades sont un spectacle constamment renouvelé au détour des virages. Elles sont bien chargées. C’est revigorant ! Et voilà le barrage du lac de la Lauch. On pique nique près du restaurant fermé. Pas de sièges ! On improvise. Il ne pleut pas, alors ça va aller. « Le retour sera sportif . Préparez vous ! » Tout d’abord, le chemin est totalement défoncé à cause des tracteurs de débardages. Que de la boue ! Ensuite on emprunte le sentier Hansen. Ah oui ! des troncs non débardés ( !!!) en travers du sentier escarpé et parsemé de rochers glissants . Il faut enjamber les troncs et il y en a des gros et même des très gros. On est propre. Tous les habits partiront en machine ce soir. Ensuite l’orage s’invite. Tout est mouillé. La machine à laver s’impose. Ca y est ! On est sorti du sentier Hansen : il se nomme aussi « chemin de  l’Enfer » ( il était bien nommé aujourd’hui). Et ensuite nous empruntons un Ratschwag qui descend tout droit sur 3 km jusqu’aux voitures. Un peu monotone, ce chemin. On en arrive presque à regretter les troncs d’arbres ( hahaha) .Les compteurs affichent 16.1km et 732m de montées cumulées. Merci Dany et Babette. C’était varié, c’est le moins qu’on puisse dire. A la prochaine. Christiane H.

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