7 décembre : 1ère sortie hivernale Massif du Rossberg

Seule belle journée de la semaine, bonne fortune bien méritée après plusieurs semaines d’annulation ou de météo humide. Le temps est clair avec petit -2d° au Col du Hundsruck, un peu moins de neige au col selon Fabien et Yves qui ont reconnu la rando il y a quelques jours. Nous sommes 17, heureux d’attaquer une nouvelle saison hivernale, crampons aux pieds et raquettes sur le sac. Nous démarrons en légère montée par le GR5 en direction de la Martisplatz, sur un sentier très emprunté, par endroits verglacé. Petite pause à la sortie de la forêt avant de poursuivre un peu plus pentu. Nouveau constat, à partir de l’altitude 900m, cette fois il y plus de neige que dimanche, une vingtaine de cm supplémentaires, nous décidons de chausser, presque un première sur les 10 dernières années, dans ce secteur début décembre. Nous rejoignons une trace de dameuse que nous empruntons après quelques hésitations. Une pente à 20% nous nargue, chacun à son rythme franchi l’épreuve. Nouveau point gps , nous sommes momentanément dans un nuage mais nos applications nous signifient que nous sommes trop à l’ouest par rapport au tracé prévu. Nous rectifions en quittant la piste damée, faisons notre trace en restant à niveau. La situation s’éclairci d’un coup, le nuage s’estompe et nous apercevons le refuge du Thanner Hubel à proximité. Petite pause bien méritée et sourire de circonstance pour une photo de groupe. La suite est un vrai bonheur avec un petit sentier vierge sinuant en sous bois, Fabien ouvrant la trace. Nous contournons le Thanner Hubel par le nord avant de découvrir le superbe panorama au sortir de la forêt avec le Gsang, le Roosberg, la Waldmatt et les Alpes Bernoises en arrière plan. Il est l’heure de se poser au ski Club Rossberg Thann où nous sommes attendus. Salle au confort cossu (plafond bois, kacheloffa), baignée de soleil avec un accueil chaleureux. Bière fraiche, pinot gris fruité, soupe de légumes maison et petites douceurs de fin de repas…l’ambiance est à la rigolade. Le retour est annoncé uniquement en descente. Nous garderons les raquettes sur les 2/3 du parcours et terminerons le circuit plein sud par le Baeselbach… sans revoir les Alpes la brume s’étant levée. Ce fut cependant un bien belle journée de reprise avec un petit 9,5kms et 350m de D+, tranquille Emile !  fh

 

5 décembre, Altkirch féérique

Avec la période d’avant Noël, les attraits ne manquent pas. C’est ainsi que Jean Pierre et Colette Ditner nous ont fait découvrir la Forêt Enchantée à Altkirch. Partis à 17 marcheurs malgré la météo menaçante, nous gravissons les escaliers pour arriver aux anciennes fortifications. Une tour du mur d’enceinte avec meurtrières et arbalétrières  est encore bien conservée, et à côté un mur graffé de vaches nous rappelle que nous sommes ici dans la capitale du rural Sundgau. Dans la vieille ville, Jean Pierre nous fait découvrir nombre de joyaux anciens dont la porte de Belfort du 13e siècle, au pied de laquelle est posée une stèle Vaulthier, souvenir du front de 1918. Puis nous nous dirigeons vers l’hôpital St Morand où le cimetière retient notre attention avec son monument commémorant la guerre de 1870.  L’ancien portail de l’hôpital nous révèle que celui-ci a été construit en 1752 dans les bâtiments de l’ancien prieuré. Nous gravissons ensuite un chemin forestier où les dernières couleurs d’automne seraient à la fête avec un rayon de soleil, mais aujourd’hui la tendance est plutôt à la grisaille. En sortant de la forêt sur le haut de la colline c’est même un petit crachin qui nous accueille. Nous revenons vers Altkirch par la bourgeoise colline du Roggenberg avant de plonger vers le centre-ville en admirant l’uniformité des toits du vieux bourg. Dans les rues illuminées c’est d’abord la découverte des maisons anciennes dont celle de la pomme avec son oriel du 16e siècle. Vient ensuite le clou de la sortie, la féérie de la Forêt Enchantée que la nuit met en lumière. Vraiment un plaisir des yeux, cette évocation des contes et légendes sundgauviens à travers des décors, personnages et animaux magiquement éclairés. Nous déambulons avec grand plaisir dans ces cheminements surnaturels, avant de conclure sur le parvis de l’église éclairée par un très joli bioptique d'une bergère devenue princesse. Grand merci à nos guides pour cet enchantement qui a fait oublier l’humidité et le froid de la dernière demi-heure. ad

Jeudi 30 novembre 2023 : le Schauenberg .
Le ciel est très bas de plafond. Il pleut dans la plaine. 9 valeureux VTM viennent au RDV fixé par Jean-
Paul et Joseline au parking du Schauenberg. Et là il neigeotte. Il fait froid et humide. Notre
destination est le couvent de St Marc. Nos pieds foulent des feuilles brunes et luisantes de Hêtre
mêlées de neige. Celle-ci recouvre les feuilles de Châtaignier et forme une coque qui me fait penser
à la coque d’un navire échoué. Le spectacle de cette forêt immaculée est fascinant. Les branches des
Sapins alourdies par la neige s’abaissent et nous font la révérence. Nous arrivons au carrefour du Kreuzlein.
Françoise nous fait remarquer que c’est la dernière sortie de la saison été. Nos grelottements
couvrent les rires. Les chaussures crissent sous la neige. L’hiver est bien là. Au Heiliger Baum, nous
laissons une trace écrite dans le cahier de l’abri récemment construit par le Club Vosgien. Une Vierge blanche se trouve dans le Bildstoeckle.
Jacques fait quelques boules de neige bien humide. Ces flocons sont comme du coton qui vient
mourir sur notre veste. Ca papote sous le parapluie. La couche de neige est évaluée à 0.7cm
d’épaisseur. Arrivés à l’auberge St Marc, nous attirons les chevaux, les poneys et l’âne. Elisabeth et
Walter goûtent leur première sortie avec les VTM. Soyez les bienvenus et venez partager le repas
servi au Couvent St Marc : soupe alphabet, pot au feu vraiment délicieux accompagné de ses salades
et pommes de terre, fromage onctueux, île flottante.
Je conte 3 contes de Noël d’Alsace pour clore ce bon moment, et nous voilà repartis sous la pluie
vers le Kuckuckstei. L’air est pur. C’était une foulée blanche avec ses 12.80km et son dénivelé positif de
500m. Ce fut une sacrée rando sacrée, affirme Babette. Merci Jean-Paul et Joseline pour toutes les
balades de cet été.
Au printemps
Christiane H.

28 novembre, forêt d’automne et contes de Noël à Gildwiller

Encore une fois nous avons échappé à la pluie, après une matinée humide, mais ne dit-on pas que la pluie du matin n’arrête pas le pèlerin ? Toujours est-il que 25 VTM se retrouvent à Gildwiller. La guide Edwige nous annonce qu’elle s’attachera surtout à la forêt et la nature, ainsi qu’aux traces de la guerre 1914-18 dans la campagne. Nous sommes ici du côté français du front tout proche, et les traces sont plus rares que du côté allemand. Passant d’abord sur un chemin où circulait pendant la grande guerre un chemin de fer à voie étroite (60cm), Edwige nous donne force détails sur ce mode de transport. Christiane prolonge les explications par de mignons contes de Noël régionaux et nous apprécions. Puis, à travers la forêt aux couleurs encore bien cuivrées, nous arrivons sur une ancienne voie romaine qui elle aussi était une voie ferrée étroite pendant la guerre. Il faut dire qu’ici la forêt est grande et offrait un abri bienvenu à la troupe. Evitant un tronçon trop boueux du sentier de la mémoire, nous marchons sur des chemins bien entretenus et arrivons à un fortin, un des rares vestiges français. La guide nous montre combien les cimes de certains hêtres sont morts, attaqués par la maladie. En dernier, nous entrons dans un très grand verger au bord du village de Gildwiller. Là, à côté de dizaines d’arbres fruitiers, s’étire un petit vignoble conservatoire planté en 1999 et symbolisant le rôle primordial qu’avait jadis la vigne dans le Sundgau. Photo de groupe, passage devant un poirier centenaire, et nous retournons à la nuit tombante dans Gildwiller, tous très contents de cette après-midi sans pluie et pleine de découvertes intéressantes. Merci beaucoup Edwige pour toutes les explications.   ad

 

 

 




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