30 janvier, à la découverte de Sausheim

Décidément il y a des choses intéressantes à découvrir tout près de Mulhouse. Ce fut encore le cas ce mardi à Sausheim, qui n’est pas particulièrement connue pour son attrait touristique. Dès le départ à l’église de Sausheim, les 26 participants ont pu apprendre que ce village avait beaucoup souffert lors des combats de libération de la poche de Colmar en janvier 1945 : pas moins des 2/3 du village ont été touchés, y compris l’église dont la nef a été anéantie, ne laissant debout que le clocher de 1865. Après une déambulation dans les rues du village, le pont des poètes donne l’occasion d’en savoir plus sur le Quatelbach, cette rivière sans doute artificielle entre Mulhouse et Ensisheim qui aurait été améliorée en 1401 par Catherine de Bourgogne (Catherine=Katel en alsacien, d’où le nom de Quatelbach) pour alimenter les moulins des différents villages traversés. Nous arrivons ensuite à l’Eden, récente salle de spectacle à l’emplacement de l’usine de feutres Dollfus-Noack qui employait encore 1200 salariés en 1960. Sa turbine (1889), construite à la place de l’ancien moulin sur le Quatelbach, faisait fonctionner l’ensemble de l’usine à partir de 1880. Puis promenade bucolique dans les prés le long de l’Ill avant de retourner dans les habitations où les « Amis du Vieux Sausheim » ont érigé de nombreuses bornes explicatives comme l’emplacement d’un ballon captif d'observation militaire en 1939, l’endroit où a été réalisé en 1906 un forage à la recherche de potasse, la présence de multiples bistrots ou encore un cabaret qui en 1900 faisait venir en direct des sardines du Havre. Mais le clou a été la vue au loin de l’obélisque géodésique de 1804, construite sous Napoléon pour servir de base, avec son homologue à 19km au Nord, à « l’élaboration de la carte de l’Hélvétie et à la détermination de la grandeur de la Terre », avant de servir en 1884 de point zéro du système de coordonnées du cadastre d'Alsace-Lorraine. Bref, plein de réminiscences historiques qui font le plaisir du promeneur un tant soit peu curieux. Belle après-midi donc avec une température agréable (12°) et une arrivée en avance sur l’horaire habituel tant les marcheurs sont maintenant bien entrainés sur terrain plat.    ad

25 janvier : sortie Clair de lune secteur Markstein.
Petit effectif pour cette promenade qui tombe le jour même de la pleine lune. La douceur est
établie depuis quelques jours mais le sommet du Markstein est dans la brume. Nous nous
retrouvons au chalet pour déposer friandises et pâtés… Les volets de la cuisine sont ouverts et le
feu crépite dans la cuisinière, Christine, Fabien, Françoise et Yves ont pris les devants. Un léger
crachin nous cueille lorsque nous filons en direction de la Grenouillère, il fait 5 degrés à 17h un
25 janvier, la saison hivernale est mal partie ! Nous traversons une première petite langue de
neige au passage de la piste du tremplin et poursuivons jusqu’au bas de la Fédérale avant de
remonter vers la FA du Steinlebach. Autre surprise, un gros bus de tourisme est garé devant
l’auberge !!! Nous devions poursuivre à travers la chaume pour remonter sur la route des crêtes
mais préférons rester sur l’asphalte compte tenu de la visibilité et du soir tombant. La montée
est vivifiante, même brumisante par moment. Il fait presque nuit, le vent nous cueille lorsque
nous envisagions le contournement du Jungfrauenkopf et la lune est aux abonnés absents …nous
optons pour un retour direct, par la route. Le Markstein est presque désert hormis une
camionnette de gendarmes croisée et un gros pick-up avec rangée projecteurs qui fait des essais.
Nous retrouvons le chalet avec un peu d’avance pour la soirée annoncée festive. Bonne odeur de
pâté chaud, table mise dans la cuisine, Christine et Fabien ont été aux petits soins. Notre
présidente Caro qui « rentre du boulot « nous rejoint vers 19h comme annoncé, bienvenue à elle.
Puis nous enchainons avec quelques bulles agrémentées de kougelhopf, cake salé avant de passer
dans plus consistant avec pâté chaud, salade verte . En guise de cerise sur le gâteau, Françoise
nous a concocté une plantureuse forêt noire aussi belle que bonne, j’allais oublier la salade de
fruits. Bref, un petit frichti inversement proportionnel à la distance parcourue dans un cadre qu'on affectionne, la cuisine VTM.
Nous ne parlerons pas de distance parcourue ni de dénivelé mais d’un bon moment partagé entre
bons copains de randonnée. Nous donnons rendez-vous à la lune pour une autre fois. Merci à tous,
merci au photographe Jean-Pierre , ce fut un bon moment. fh

23 janvier, le piémont de Soultz-Guebwiller

Après une annulation la semaine précédente pour terrain gelé et glissant, c’est dans la douceur (+8°) que 19 VTM se retrouvent à Soultz malgré la pluie matinale. Sous la direction d’Edwige, nous montons en direction du Nez de Soultz, ce promontoire d’où l’on domine majestueusement le bas Florival. Malgré le temps couvert et un peu brumeux, nous distinguons au loin l’auberge du Bollenberg et le Kayserstuhl. Vient ensuite une longue mais paisible montée jusqu’au Heidenbuckel (colline des païens) où une clairière de bruyères pleine de mystères et d’ondes telluriques nous accueille. Un peu plus loin nous sommes à la recherche d’un menhir signalé sur la carte et que connait Chantal, la régionale de l’étape. Cette massive pierre d’1,40m de haut, située sur la limite intercommunale, porte sur ses faces de vieilles armoiries de Guebwiller et Soultz. Belle trouvaille ! Au Fuchsfelsen puis au Dietrichstein, Edwige conte les légendes des lieux à nos oreilles attentives. Après le point culminant du parcours (520m), nous redescendons au Bildstoeckle, col entre Guebwiller et Jungholtz, où se dresse un crucifix tout doré. C’était jadis l’emplacement d’une image pieuse fixée sur un piquet (Bildstock). Encore une petite montée et nous redescendons tranquillement vers la colline des bruyères puis le vignoble de Soultz avec vue sur Wuenheim et même sur la basilique de Thierenbach. La nuit commence à tomber lorsque nous revenons à Soultz, tous très contents de cette balade de 8km et 300m de montées, sans pluie et les chaussures presqu’au sec. Grand merci à Edwige pour cette agréable après-midi montagnarde avec plein de découvertes.  ad

18 janvier : sortie hivernale secteur Frenz
Les prévisions météo ne sont pas bonnes, le temps est annoncé à l’humidité mais pas de vigilance
orange. La rando est donc maintenue et nous sommes 12 à nous retrouver équipés de cape ou de
parapluie prêts à affronter les éléments. Yves qui en guide scrupuleux a été reconnaitre le
circuit nous propose de partir un peu plus haut, peu après le lieu dit Werschmatt. Nous
démarrons sur un joli sentier, de suite pentu et un peu piégeux, couvert de racines pour
atteindre rapidement un chemin forestier menant directement au grand parking du Frenz. La
pluie se fait insistante et nous optons pour raccourcir le circuit initialement prévu, le petit tour
du Frenz sera une bonne option. Nous grimperons de 150 m sur des chemins transformés par
moments en ruisseaux et rejoindrons le refuge du Ski Club Kruth vers 11h30, rincés et contents
de nous poser au sec. L’accueil est de suite convivial, la table des tartes nous fait de l’œil et nous
conforte dans l’idée de nous en inspirer pour la prochaine ouverture soupe de mars. L’ami Jean-
Paul, fêtant sa récente distinction « médaille d’or Jeunesse et Sports » offre l’apéritif. Bravo à
lui et merci pour le pot. Finalement, nous ne serons pas les seuls barges à randonner, le chalet se
remplit de têtes connues et d’autres chants repris en cœur retentissent « joyeux
anniversaire… ». Un refroidissement avec neige soufflée étant annoncé pour début d’après-midi,
nous filons vers 13h pour une petite heure tout en descente avec quelques petits flocons
éparpillés… souvent moins pire qu’annoncé ! Au final, un bon bol d’air, des pieds souvent mouillés
mais pa s que, un petit 7,5 kms et environ 300m de D+. Un moment pas si désagréable entre
copains de rando. Une fois de plus « pas des Mickeys » sur ce coup là ! fh

 

13-14 janvier, week-end de rêve à Breitnau (Forêt Noire)
Après 3 ans d’interruption suite au Covid, nous avons repris l’organisation d’un week-end hivernal en Forêt Noire, avec toujours le même responsable (dédé) mais avec 2 nouveaux guides (Yves et Fabien). Pour fêter l’évènement, les dieux de la météo étaient avec nous et toutes les planètes étaient alignées. Alors que le brouillard régnait en maître dans la plaine, un grand soleil et un ciel tout bleu nous ont accueillis à Breitnau (1000m d’altitude au-dessus de Hinterzarten) et ne nous ont pas quittés des 2 jours. De plus, 5 cm de poudreuse recouvraient la nature et rendaient étincelantes
les grandes étendues blanches de ce haut plateau aux paysages très ouverts et mollement ondulés. Températures également tout à fait agréables avec -6° le matin et +1° l’après-midi, et presque pas de vent. Ajoutez à cela que l’hôtel Kreuz qui nous hébergeait était excellent, que les repas des 2 jours étaient eux aussi très bons, et vous comprendrez que les 26 VTM ont pu bénéficier d’une fin de semaine de rêve. Même si les raquettes sont restées dans les voitures, les randonnées à pied (une
petite dizaine de km chaque fois) ont été très appréciées en foulant les cristaux de neige et en croisant les nombreuses traces d’animaux. Le 1 er jour destination le refuge des Amis de la Nature du Fahrenberg (1090m) avec la vue sur les corniches de neige du Feldberg et les prés verts de Sankt Peter, le 2e jour traversée des prairies enneigées du versant Sud de la Weisstannenhöhe (1190m) pour rejoindre à midi le restaurant Mühlencafé à Ödenbach où nous avions déjà logé il y a quelques années. Après ces
2 journées de rando dans un festival de lumière et d’air pur et dans la bonne ambiance générale, c’était difficile de revenir dans la grisaille de la vallée.

Vraiment un super week-end, merci les guides et merci la météo. Ce sera difficile de faire aussi bien une autre année.          ad

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